En coopérative ou en organisme à but non lucratif, le logement communautaire vise à répondre aux besoins des ménages à faible et moyen revenu (familles, aînés et personnes seules), ainsi qu’aux personnes ayant des besoins particuliers (itinérance, santé mentale, handicap, etc.) en matière de logement. Complémentaire au logement public ou HLM, l’habitation communautaire est gérée démocratiquement par ses occupants, qui ont ainsi un pouvoir d’agir sur le développement de leur milieu de vie.
S’assurer que l’offre en habitation
communautaire soit suffisante pour répondre aux besoins de la population en
matière de logement abordable et de qualité;
Favoriser le développement des communautés
dans un esprit d’inclusion et de vivre ensemble.
Exercer un fort leadership et promouvoir
l’habitation communautaire auprès des gouvernements afin de disposer de
financement adéquat permettant de construire davantage de logements en
coopératives ou OBNL.
Plus de 227 000 ménages locataires québécois doivent consacrer plus de 50 % de leur revenu pour se loger
Apporte une solution permanente aux
problèmes d’accès au logement pour les personnes à faible et modeste revenu ou
ayant des besoins particuliers;
Permet aux aînés de rester dans leur
village ou leur quartier et favorise l’autonomie et le maintien de la santé le
plus longtemps possible;
Réduit la pauvreté et l’exclusion sociale
et favorise l’insertion en emploi ou le retour aux études;
Améliore la qualité du parc de logements
locatifs, (notamment par de l’achat-rénovation);
Revitalise des villages et des quartiers et
permet à la population locale à plus faible revenu d’y rester;
Crée des emplois et stimule l’activité
économique;
Permet aux résidents de prendre en charge
leurs conditions d’habitation et d’être impliqués dans les décisions.
L'habitation communautaire au coeur des élections municipales
Promouvoir l'habitation communautaire auprès de tous les paliers gouvernementaux
Le financement de projets d’habitation communautaire revient en grande partie aux gouvernements du Québec et du Canada. C’est pourquoi il est essentiel que nos élus municipaux se mobilisent et portent les consensus auprès des gouvernements afin d’assurer que les programmes soient améliorés et favorisent le développement dans toutes les municipalités, partout au Québec.
Rendre les terrains accessibles pour le développement des projets d'habitation communautaire
L’acquisition de terrains représente un obstacle important pour la construction de logements situés à proximité des ressources communautaires, des transports et des commerces. La création d’une banque de terrains par les municipalités favoriserait le développement de communautés où chacun aurait sa place tout en aidant à diminuer les coûts de réalisation des projets d’habitation communautaire.
Faire du développement pour tous
Les municipalités du Québec ont maintenant le pouvoir d’imposer que des logements de type abordables soient inclus dans les projets de développement résidentiel. En considérant que plus de 40 000 ménages québécois sont dans l’attente d’un logement subventionné, les municipalités sont invitées à utiliser leur pouvoir pour favoriser le développement d’un plus grand nombre d’unités et répondre ainsi aux besoins grandissants.
Société d’habitation du Québec (2016). L’habitation en bref : 2016. Repéré sur le site de la Société d’habitation du Québec.
Réaliser plus de logement communautaire
Pour répondre aux besoins de leur population à faible et moyen revenu, les élu-es municipaux peuvent mettre en œuvre diverses actions qui facilitent l’essor des projets de logements communautaires, soient : rendre disponibles des terrains, offrir des congés de taxes, adopter des règlements favorables au développement des projets, etc.
Maintenir les logements en bon état
Avec 36% de logements construits il y a plus de 50 ans, le parc de logements locatifs québécois est le plus vieux au Canada; d’où l’importance d’avoir des ressources pour les remettre en état. L’état d’un logement est central dans la qualité de vie de ses occupants. Par exemple, l’insalubrité peut nuire à la santé, au développement des enfants ainsi qu’à leur réussite scolaire.